La traque des mutins

Sache que Sigmar m'a doté de beaucoup de patience et d'ingéniosité . Je saurais te faire parler , ici où au Château , quelle importance , La seul chose qui compte , c'est combien de temps tiendras tu ? Je vais te maintenir en vie encore un moment avant que tu ne craches le morceaux . Pour l'instant je me contentera de te faire mal . Juste mal .

Se redresse et brise le genou du mutin d'un coup de masse . Puis écrase le genou de tout son poids .

Imagine , cette douleure , multipliée à l'infini car ton genou va se réparer . Et je le rebriserai . C'est ce que je ferai à tout tes membres s'il le faut crevure !

Plante l'autre jambe d'un coup de dague , dans le muscle .

Je suis prêt à entendre ta confession et j'abregerai tes souffrances .

*consumé par la rage et ayant beaucoup de mal à se contrôler, sous l'offence, Maknar extirpe des grincements de sa bouche:*

"humain, fait le parler, avant que je ne lui arrache la langue pour ce qu'il vient de dire!"

"Je ne te dirais rien !! Et même si je parlais, ça pourrait très bien être un mensonge !! Cependant, je ne trahirais pas mon maître !!!! Et plus tu perdras de temps avec moi, plus les autres auront le temps pour attaquer l'Empire et le reste de ce monde pourri. Tu vas périr comme tous tes semblables !! Et la douleur physique que tu m'infligeras n'est rien comparé à la honte que je devrais éprouver si je trahissais mes amis !! Sers-toi de ta cervelle si tu en as une, ce dont je doute !!" s'exclama-t-il.

Le mutin, bien que sérieusement blessé, cracha à la figure de Gunther.

Gunther essuya la bave du long de ses doigts sanguinolents et les mis dans a plaies qu'il lui ouvrit d'un coup de poignard dans les côtes .

Peut être ne parleras tu pas . Tu seras donc un de mes jouets , tu viendras rejoindre ma collection dans les caves des Châteaux de l'Empire . Tu me seras utile pour me détendre . Et oui , je mourrai surement . Mais pas de la lame d'un piètre combattant tel que toi .

S'adresse à ses hommes .
À vous de jouer messieurs , amenez le moi dans une geôle , il est à vous . Je veux juste qu'il soit encore en vie .

Les hommes de Gunther rouèrent de coup le mutin jusqu'à l'assommer puis le prirent nonchalamment el l'emportérent .

"Certes, c'était une belle démonstration de force, humain. Mais nous n'avons rien appris, et avont perdu notre temps en violences gratuites." constata Maknar d'un ton neutre en regardant les gardes partir avec la loque humaine qu'est le mutin

"J'ai eu vent de votre arrivée, vous et vos compagnons, lors de ma "visite" [ Maknar sourit, signe d'un souvenir amusant resurgissant ] de la région.

Maknar scrutait le camp, à la recherche de quelconques matériaux intéressants. son regrd s'arrêta sur son bolide fulminant au coin du trou béant dans le mur de la prison. Il y attarda, dubitatif, son regard qui s'illumina d'une éteincelle maligne

"Je pourrais peut-être me joindre à vous, ainsi, je verrais plus de monde et aurais l'occasion de... comprendre vos... motivations...?
Qu'en dites-vous?" demanda-t-il à Gunther, puis vers les autres. Il remarqua alors que quelque chose manquait... ou plutôt quelqu'un. En effet, il nota que l'elfe et son lion étaient partis.

Trois jours avaient passé depuis l'attaque du camp des mutins. Les ruines de ce dernier avaient été laissées comme elles étaient après la bataille.

Une troupe à cheval arriva bientôt au galop et s'arrêta non loin des barricades. Le groupe était mené par le Seigneur Elirion et son lieutenant Eäraldil et était composé de soldats Humains et Hauts-Elfes.

Elirion s'avança vers Maknar le Nain et prit la parole :

"Mae govannen, naugrim Maknar !! Je suis le Seigneur Elirion et je viens avec cette troupee pour mettre fin à l'existence du groupe de mutins qui erre dans la région. J'ai appris que vous aviez été d'une grande aide au premier assaut. Vous joindrez-vous à notre compagnie pour le second ?" demanda l'Elfe.

Bien le onjour, elf.
Le primer assaut fut amusant, en effet. Et je serais ravi de me joindre à vous.
Apres tout, c'est à vos hommes que je dois ma liberté, en partie.

Il reste deux mutins qui ont fuis par là. il montra la dirrection dans laquelle les mutins avaient pris la poudre d'escampette.

Mais dites moi d'abord: pourquoi tant d'agitation de la part de ces geux et de votre troupe?
ça se bat pour une mine de mithril ou quoi?

Elirion sourit avant de répondre au Nain :

"Nous serons ravis de vous avoir avec nous, Maknar. Nous allons pouvoir prendre la direction que vous nous indiquez, là où sont partis les deux mutins, et peut-être que la chance sera avec nous." proposa le Seigneur Elfe.

Il y a interrêt, elfe. Car ils ont dû prévenir de notre arrivée et je serais prêt à parier qu'il y a un autre camp plus loin.
Ces imbéciles apprendrons à respecter un nain!

Maknar se mit en marche, s'aidant de son fusil comme d'une canne. Il passa devant la cellule où il avait été enfermé et en resortit avec ce qui semblait être une lampe à huile, bien qu'on voyait à l'interrieur une fumée verte-bleutée s'échapper de l'endroit où une flamme devrait sieger.

mouais, j'aurais été drôlement fâché si elle avait été cassée. Quoique l'explosion n'en aurait été que plus interressante Il esquissa un sourir à cette idée.
Je suis prêt, elfe.

"Dans ce cas, nous pouvons y aller ! EN AVANT !!" s'écria le Seigneur Elirion du haut de son cheval.

La compagnie se mit en marche, s'éloignant du camp déserté pour suivre les traces des deux mutins qui avaient fuit.